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  • Photo du rédacteurInter-Mondes ASBL

Nous ne sommes pas saint Thomas : nous voyons ce que nous croyons


Nous sommes de plus en plus dans une société fondée sur un imaginaire : celui de rationalité. C'est au fond, l'idée qu'il faut être pragmatique et que si l'on part des faits, sans trop s'embarrasser d'idéologies, on peut accéder à une meilleure compréhension de la vie. C'est aussi, dans le monde du travail, l'idée que si l'on s'entend sur des objectifs, en évitant soigneusement de discuter des valeurs, du sens, et du pourquoi de ce que l'on fait, on va faire mieux et plus vite (et surtout être plus rentable).

Soyons donc comme Saint-Thomas qui ne croit que ce qu'il voit ?

Impossible nous disent les spécialistes, ou en tout cas beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait car on n'échappe jamais totalement à nos schèmes mentaux, même conscients, a fortiori inconscients.

La petite vidéo qui suit, montre que face à une même situation, on peut interpréter ce qui se passe de manière tout à fait différente, selon ce que l'on a préalablement en tête. Ou ce qu'un tiers y a mis !

Mais cela va plus loin. Nos "gouts et nos couleurs" sont aussi sujets à manipulation.

Dans la séquence suivante des œnologues vont tous revendiquer que le meilleur vin est... celui qui a l'étiquette la plus prestigieuse, face à un échantillon de bouteilles de même contenu !

Le plus impressionnant c'est qu'il semblerait que notre cerveau produise réellement un changement dans les signaux neurologiques et que l'on ne pense pas seulement ce que l'on croit, on le ressent aussi, physiologiquement.

En conséquence de quoi l'imaginaire de rationalité, qui fonde très largement nos idées et nos comportement en société (dans nos sociétés occidentales), devrait être considérablement revisitée.


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