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Edito du moment

Transitions économiques : En finir avec les alternatives dérisoires

N’avons-nous pas le sentiment que nous n’en finissons pas de reproduire l’économie que nous croyons combattre ? Que notre créativité, nos audaces, nos sacrifices ne cessent paradoxalement de redonner vigueur et jeunesse à cette économie qui nous domine ? Qu’elle nous enferme dans des luttes sans fin et des inégalités de plus en plus blessantes ? Comment éviter que sa domination en vienne à se perpétuer aussi grâce à « nos alternatives » ? Quelle transition engager vers une tout autre économie et comment la mener ?

Les auteurs décortiquent d’abord les logiques et pratiques qui nous épuisent dans le « non-changement ». Ensuite ils prennent position : seules les luttes concrètes qui s’attaquent délibérément aux fondements de l’économie dominante échappent à la dérision et ouvrent véritablement une nouvelle ère. Ce faisant, ils explorent la perspective d’une économie qui vise l’utilité pour la société et généralise la « prévenance ». Ils remettent ainsi l’économie au cœur du champ politique.

L’ouvrage ne propose ni recette ni modèle ni prophétie et s’émancipe du clivage gauche-droite. Il met à la portée de tous des questions concrètes, directes et claires qui font le pari de l’intelligence collective.

L'ouvrage peut-être commandé en suivant ce lien-ci

Retrouver la capacité de faire lien au présent, entre un passé (trop romantisé ou diabolisé?) et un futur (trop dystopisé ?) afin de redonner espoir !

 

Il est de plus en plus clair que, depuis quelques années, nous sommes entrés dans une
période de transition. L’ampleur et la durée ne sont pas encore bien connues, mais
elle s’avère profonde et d’une ampleur inégalée sans doute dans son potentiel
déconstructif autant que, on l’espère, reconstructif. En réalité, ce qui étonne, c’est la
puissance de ce que le philosophe Jullien appelle « les transformations silencieuses ».
Car, alors que les changements qui rendent explicites les transitions sont saillants et
s’imposent à nous, c’est l’appréhension de la période de transition elle-même qui nous
échappe. Il peut exister une échelle de classification des transitions, en partant des
plus évidentes aux plus sournoises.

Le texte complet disponible ici

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